Communication
Juin-juillet 2005 Spécial Le Mans 2005 Interview: Patrick
Chaillou,
Patrick
Chaillou est le nouveau DirCom’ de l’A.C.O. et des 24 Heures du Mans.
Ancien journaliste sportif et consultant de la chaîne Eurosport,
il est
aujourd’hui Responsable de la Communication de l’ACO, des Relations
avec la Presse et gère donc les 1 900 journalistes qui ont
été
accrédités cette année. Pour ConsultingNewsLine, il
décrypte les
spécificités de l’épreuve mancelle et met en
lumière la place qu’y
jouent les êtres humainsDirecteur de la Communication de l'ACO ![]() Tom Kristensen et Patrick Chaillou: une photo d'anthologie. En juin 2005 le Danois devient le pilote le plus titré du circuit sathois : 7 victoires absolues contre 6 pour le Belge Jacky Ickx. Copyright ACO 2005. All rights reserved Patrick Chaillou, vous êtes le nouveau "DirCom" de l’ACO et à ce titre vous animez une équipe qui a la lourde charge de gérer la présence d’une grande quantité de journalistes. Comment êtes-vous organisés pour cela? Patrick Chaillou : Le service communication comprend 6 permanents. Mais en période de courses, et notamment de "24 Heures" Auto, cette équipe s’étoffe pour atteindre environ une centaine de personnes… En amont de l’épreuve tout d’abord, pendant deux mois environ, 3-4 personnes consacrent tout leur temps à l’examen et à la validation des accréditations, et accueillent ensuite les journalistes à leur arrivée sur le Circuit. Durant l’épreuve elle-même, une quinzaine de personnes sont affectées au "Live" du site internet et à tous les services que propose celui-ci ; s’y ajoutent une dizaine de photographes pour la vente en directe des photos et leur archivage ; une dizaine de rédacteurs pour les communiqués de presse et "Update" du site en temps réel. A cette équipe basée en salle de presse, il faut ajouter les 32 personnes de l’équipe d’InfosCourse, une Association de passionnés qui gère notre dispositif de transmission de l’info, qui recueille l’information dans les stands et en bord de piste afin d’alimenter en information le Speaker et son équipe (4-5 personnes qui se relaient au micro central, et dans différents points-clefs du Circuit), et réalise les notes qui apparaissent sur les écrans de la salle de presse et dans les stands, ainsi que la consolidation des faits de course et des statistiques. Des équipes fournies, oui, car il ne faut pas oublier que l’événement dure une quinzaine de jours, et se termine par un week-end de 48 heures non – stop : d’où la nécessité de doubler beaucoup de postes pour que les gens puissent dormir un peu… Ce qui est également le cas de la quinzaine d’hôtesses qui se relaient jour et nuit en salle de presse, pour répondre aux demandes des journalistes et distribuer l’info. Oui, au total, cela représente plus d’une centaine de personnes… Comment passez-vous de 6 à 100 en quelques jours? Patrick Chaillou : On fait appel à du personnel "temporaire", constitué en fait de "temporaires permanents", ceux à qui on fait appel chaque année, ou de " permanents temporaires", ceux dont la tâche est entièrement dédiée à la course à ce moment de l’année. Les hôtesses de salle de presse, par exemple, reviennent souvent car nous organisons de nombreuses courses tout au long de l’année ; et vu la spécificité de notre activité, on ne peut recomposer les équipes à "tout bout de champ". Donc on compte sur la valeur ajoutée apportée par la compétence de ceux qui font cela plusieurs fois dans l’année. Catherine Vatéoni, notre Chef – hôtesse, a ainsi fêté ses 20 ans de 24 Heures lors de cette 73e édition ! Comme on s’adresse à des gens exigeants, pressés, qui ne supporteraient pas l’amateurisme, on assemble un Puzzle humain dévoué, de qualité. Tout ceci se met en place en quelques jours, mais est rôdé tout au long de l’année. Les 24 Heures, c’est un champignon qui pousse en juin, grossit pendant une, voire deux semaines, et dont le bulbe reste présent toute l’année. C’est ce qui est fascinant : des permanents, des bénévoles, tous pros dans leur domaine. Songez qu’il y a également 2 600 contrôleurs qui gèrent une ville éphémère de 200 000 personnes, et 1 600 Commissaires de piste bénévoles qui accourent du monde entier, d’Australie, des Etats-Unis, d’Angleterre et de tous les départements français pour gérer et sécuriser la piste… Donc mariage des permanents et des bénévoles. Ca ne doit pas être facile à gérer. Quels sont les profils recrutés au service presse, par exemple? Patrick Chaillou : C’est un étonnant mariage de permanents et de bénévoles, c’est vrai. S’il n’y avait que des permanents, ça pourrait être plus simple mais très lourd financièrement. Si l’on avait uniquement des bénévoles, cela serait sans doute difficile vu l’exigence des concurrents et des journalistes du monde entier. Donc on profite de ce juste dosage, de cette "alchimie" entre les permanents et les bénévoles qui insufflent compétence et passion. Pour ce qui est des profils des temporaires recrutés, cela dépend des postes. Mais un bilinguisme, une grande qualité d’écoute et d’accueil, une bonne résistance à la pression et à la fatigue sont quelques-uns des paramètres incontournables pour les Staffs aux contacts des médias internationaux. Pour ce qui est des bénévoles ou des "peu payés", le carburant, c’est indéniablement la passion. Je pense à cette contrôleuse de la porte du "Centre Médias", à qui il arrive de gérer des cas difficiles, par toujours valorisants, et qui est là par passion de l’épreuve… avec son Background d’hypokhâgne, Sup de Co, DESS de Marketing d’entreprise et son poste, "dans le civil" dirais-je, de chef de produit d’une Joint Venture franco-chinoise... Je pense aussi à Pierre Neveux, journaliste émérite de France Infos, qui n’a pas pu couvrir son épreuve-fétiche cette année, et qui a quand même voulu y participer comme "Bodyguard" du Team Pescarolo. Tout un symbole de la magie du Mans : en être, quel qu’en soit le point de vue, le degré d’implication… Qu’est-ce qui se cahe derrière cette passion qui fait "courir" tous ces bénévoles? Patrick Chaillou : La passion. Du lieu, de l’événement. De son histoire, de sa légende. C’est ce qui fait la force des 24 Heures du Mans. Ce n’est pas un sport-spectacle à l’américaine, essentiellement tourné vers sa rentabilité. C’est un événement sportif humain et inter-générationnel. C’est un patrimoine que portent en eux les spectateurs et les acteurs. Ce n’est pas un spectacle coupé de ses racines. C’est un événement sportif français qui fonctionne pour chacun de ces spectateurs un peu comme une Madeleine de Proust. L’histoire personnelle entre donc pour beaucoup dans cette passion? Patrick Chaillou : Ici, contrairement à beaucoup de manifestations sportives, ce n’est pas d’abord la télé, puis les partenaires, et enfin les spectateurs. Je dirais que c’est presque l’inverse. Le téléspectateur est souvent un ancien spectateur qui a découvert le spectacle juché sur les épaules de son grand-père, le pilote se rappelle qu’il venait là il y a 20 ans avec tous ses amis, le commissaire de piste qui se rappelle qu’il y a 30 ans, ici, «c’était le poste des Alsaciens», etc...La magie des 24 Heures tient à sa pérennité, à ce qu’elle raconte des histoires d’Hommes à tous les niveaux : pilotes, mécaniciens, commissaires, spectateurs... Chacun a quelque chose d’étonnant à raconter, connecté à sa propre histoire. Le "rapport à l’événement"serait donc différent Patrick Chaillou : C’est lié à la pérennité de l’épreuve, je viens de le dire, mais aussi au concept de l’Endurance, au format et à sa durée. A la spécificité du circuit aussi, qui emploie partie privée mais aussi route nationale, empruntable par tous. L’événement est éphémère mais il tient dans la longévité. D’où cette dimension intemporelle qui nourrit la légende. Et chacun à son niveau, pilotes, mécaniciens, timoniers d’industrie, sponsors, officiels, commissaires, etc. constituent une partie de cette légende. D’où notre ancienne Baseline : « Entrez dans la Légende ». Vous rappelez le format de cet événement et sa synergie public/acteur. Pouvez-vous mieux préciser cette notion? Patrick Chaillou : L’événement dure une semaine, le suspense dure 24 Heures, et tout ceci se passe en prise avec le public, proche des gens. Pour cette semaine des 24 Heures, il y a d’abord le "Pesage" en centre-ville, au pied de la cathédrale. Chacun peut venir y découvrir les nouveautés, faire signer des autographes, prendre des photos. Après il y a les soirées d’essais, c’est le rendez-vous des Manceaux, et on y vient souvent en famille. Ensuite, il y a la "Parade des Pilotes" le vendredi : on y dénombre environ 150 000 personnes massées sur le parcours, pour une ville qui en compte à peu près autant. Puis, enfin, il y a la course le samedi et le dimanche avec sa longue nuit où tout peut arriver. C’est un ronronnement qui peut être à chaque instant frappé par la foudre de l’accident, et où chacun participe intensément. Il y a une communion entre une ville, un événement et les spectateurs venus du monde entier. Vous en parlez avec passion et émotion, et vous nous proposez un décryptage rare. Seriez -vous "tombé dedans " lorsque vous étiez petit ? Patrick Chaillou : Je suis né au Mans, déjà, même si c’est une ville que j ‘ai quittée lorsque j’avais 5 ans ; et cette course reste pour moi tracée dans le sable du temps. L’époque Matra, Renault, Porsche a baigné mon enfance alors que je n’étais plus au Mans, mais les circuits que l’on faisait dans le sable avec les copains avaient souvent la forme du Mans. Je suis revenu au Mans pour mes années de lycée, et après un bac scientifique pour tenter "médecine", puis des études de Droit - pour être avocat - j’ai finalement opté pour les sports et l’écriture. On ne renie pas ses amours de jeunesse ! Et je suis devenu journaliste sportif, après avoir été pigiste au Maine Libre durant mes années de fac - et couvert mes premières 24 Heures pour ce quotidien... Mais en 1985, c’est dans un magazine de basket que je suis rentré, car j’avais aussi été bercé aux titres nationaux du Club du Mans, et que le mensuel national du basket s’était monté au Mans, sous l’impulsion de Manceaux. J’y suis rentré à 21 ans, avec l’insouciance de cet âge-là, un peu "pour voir", et j’y suis resté… 14 ans. Au bout du compte, j’ai embarqué pour 14 ans de voyages et de reportages à travers le monde. Cela m’a permis de vivre intensément et de pouvoir mêler mes quatre passions : sport, écriture, voyages… et temps libre. Et de là vous devenez Consultant en Communication? Patrick Chaillou : Pas tout à fait . A ce stade, je suis devenu Consultant pour Eurosport, dans le domaine du basket, avec pour intronisation la couverture télé pour Canal +, de la finale des Jeux de Barcelone, avec Eric Besnard et George Eddy. Cette expérience de consultant, inaugurée en 1992, va devenir régulière de 1994 à 99, date à laquelle je quitte le magazine, et décide de changer de vie. Ou plutôt de voie, pour entrer dans le Conseil en Communication, un métier bien différent. Comme vous le savez, selon la formule consacrée, «un journaliste passe la moitié de sa vie à parler de ce qu’il ne connaît pas, et l’autre moitié à ne pas dire ce qu’il sait». J’avais un peu l’impression d’être arrivé au bout de ces deux cycles. Et j’ai donc opté pour la « com’ » publicitaire, qui reste un autre aspect de la communication, plus créatif, différent. Et qui bénéficiait à l’époque de l’euphorie de la croissance économique et de la dynamique du passage au 3e millénaire. Et ce fut 6 années au sein de l’agence Belouga, au Mans, toujours... Donc Manceau, puis journaliste sportif et enfin Consultant en Communication au Mans. L’étape suivante ne pouvait donc être que "DirCom" des 24 Heures. Que dire de cette nouvelle responsabilité incluant 1 900 journalistes à gérer? Patrick Chaillou : Ecoutez, on dit que ce sont les anciens contrebandiers qui font les meilleurs douaniers, donc j’avais quelques éléments pour gérer ces 1900 journalistes et communiquer avec eux tout au long de l’année. Ceci dit, c’est un travail très différent de ce que j’ai été amené à faire jusqu'à présent. Etre journaliste, c’est avoir à gérer une exigence, celle de l’info dans un temps donné. Etre DirCom’ des 24 Heures, c’est devoir gérer 1 900 exigences en même temps. Et durant toute l’année, mener des actions très diverses, car je m’occupe aussi des relations presse de l’ACO pour des événements qui ne sont pas seulement les 24 Heures. Et de toute la communication externe et interne du Corporate. Donc c’est un grand changement, un nouvel "autre côté de la barrière" par rapport au travail d’agence. Dans la pratique, cela correspond à quelles actions? Patrick Chaillou : Réflexion et réalisation de tous les vecteurs de communication liés aux différentes activités de l’ACO : épreuves sportives, mais aussi Club des sociétaires (100 000 membres) et secteur Formation. Relations Presse de tous ces secteurs. Organisation et présence sur tous les côtés événementiels (épreuves, mais aussi cérémonies de trophées et présence sur des Salons, par exemple). Gestion et alimentation de l’objet multimédia. Relations avec toutes les sociétés avec lesquelles nous pouvons être liés : Grand Prix de France Moto, Le Mans Series, Musée de l’Automobile, etc. En effet, nous avons vu passer une pleine page sur le Musée de l’auto dans le Figaro, c’est une excellente initiative avant les vacances. L’ACO semble vouloir apparaître sous toutes ses facettes... ce qui m’amène au logo. Il devrait, paraît-il, changer pour le centenaire et mettre justement en valeurs les diverses activités de l’ACO. Qu’en est-il? Patrick Chaillou : Il s’agit d’un maquillage, d’un poudrage de fête, plus que d’un changement. C’est toujours une chose complexe que de rationaliser le message véhiculé par un logo, on ne peut le faire ex nihil : on doit tenir compte de son histoire, de sa typologie, de sa prégnance. Celui de l’ACO est très "carré", très ciblé, plutôt type "sigle". De plus, on ne peut vampiriser, changer un symbole qui a traversé le siècle Donc c’est plus une mise en lumière festive d’un logo très institutionnel qui va vivre pendant un an, et marquer les différents vecteurs, les prochaines célébrations du centenaire de l’ACO. Patrick Chaillou, en conclusion, si vous deviez émettre un message à destination des entreprises qui souhaiteraient investir dans les 24 Heures du Mans, quel serait-il? Patrick Chaillou : Le Mans s’inscrit dans les grands événements télévisuels français : Tour de France, Coupe du monde de football, Tournoi des 6 nations, Roland Garros et... 24 Heures du Mans. Les Grands Prix de F1 n’ont pour moi pas cet aura, pas cet impact "humain" : ils sont trop réglés, trop calibrés, trop aseptisés. Les grands événements ont une couleur spéciale: les gens aiment le côté "VIP solarium" de Roland Garros, le parfum des cigales et de la douceur des vacances pour le Tour de France, l’affrontement viril avec la perfide Albion pour le Rugby, etc. Le Mans a ainsi sa propre personnalité, sa longue histoire, son universalité, la texture spécifique de la nuit, les valeurs de l’endurance et de la performance technologique et humaine. Pour les entreprises, Le Mans permet d’obtenir de la visibilité, de l’émotion, de la durée, et la course permet d’y bâtir des opérations à dimensions variables. Cela va de la mini-ville financée par un grand constructeur à de simples opérations clients pour les petites entreprises au cours des essais. On peut donc bâtir à sa dimension. On a amené beaucoup de chefs d’entreprises qui ont été "scotchés" par le potentiel de visibilité et l’effet produit sur leurs clients. On ne vient pas au Mans que pour adosser son nom à une renommée. On vient pour y créer aussi sa propre histoire. Audi a préféré créer sa légende au Mans plutôt que d’être anonyme en F1. Résultat des courses? Elle a multiplié ses ventes par 3 en 10 ans. Elle est devenue la marque n°1 en notoriété. Et elle s’est fait connaître sur l’axe USA-Europe-Japon, l’axe majeur… Faire partie de la légende d’une course en réalisant une synergie durable avec une stratégie commerciale d’entreprise, voilà un sacré Challenge. La course des 24 Heures du Mans est éternelle et universelle parce que tout le monde, acteurs, commissaires de piste, spectateurs, contrôleurs, sponsors, etc. en écrit un peu quelques lignes chaque jour. Propos recueillis par Bertrand Villeret Rédacteur en chef, ConsultingNewsLine ![]() Paul Belmondo reçoit le Prix de la Communication 2005 des mains de Patrick Chaillou, Directeur de la Communication de l'Automobile Club de l’Ouest. Une belle récompense pour l'agence La Squadra qui réalise la sponsorisation, l'événementiel et la communication de l'écurie. Image: et Copyright La Squadra 2005. All rights reserved Pour info: www.lemans.org www.lemans-racing.com Reportages 2005: Jean Claude Plassart , Président de l'ACO Patrick
Chaillou, DirCom' de l'ACO et des 24 Heures du Mans
Docteur Wolfgang Ulrich, Directeur d'Audi Motorsport Commissaires de Piste, une confrérie sans équivalent Jean Michel Pappola de l'agence La Squadra Pierre Bruneau, Pilote et Consultant en Qualité du cabinet Orphée Olivier Chaduteau du cabinet DayOne sur l'"Affaire Indianapolis" Sponsors parcequ'il faut bien financer tout celà Georges Helmet dans notre rubrique ArtBreak pour rappeler la présence au Mans dans les années 79 des artistes Calder, Stella, Lichteistein et Warhol ... Copyright Quantorg 2005 pour ConsultingNewsLine All rights reserved Reproduction interdite |
![]() ![]() Les préliminaires des 24 Heures 2005 commencent avec le "coup médiatique" du Team Pescarolo Sport qui rapatrie Sebastien Loeb depuis la Turquie après sa victoire en rallye ![]() Un team Pescarolo Sport qui enchaîne dans la foulée en plaçant ses deux voitures sur la première ligne de la grille de départ à l'issue des essais officiels ![]() Ce qui n'empêche pas Wolfgang Ulrich lors de la conférence d'Audi Motosport la veille de la course d'être très optimiste pour ses proto Audi R8 ![]() lesquels avec déjà 4 victoires à leur actif passent pour les favoris malgré des dispositions réglementaires désavantageuses ![]() Aussi dés la mise en grille le samedi la tension s'accroit rapidement comme en atteste l'animation visible en salle de Presse à quelques minutes du départ, ![]() Une salle de presse de l'ACO qui est une des plus spacieuses au monde avec celle de la NASA. 1900 journalistes accrédités y diffusent l'information vers le monde entier ![]() on y trouve de nombreux British Staffs très concentrés ![]() et des journalistes du Soleil levant ![]() ... un peu décalés en fuseaux horaires ![]() Ici Georges Helmet à l'écoute de la piste pour Le Mans Racing ![]() chasuble bleu se préparent à rejoindre la piste pour le départ ![]() Il est maintenant 16 heures, le drapeau français est abaissé sur ces 73èmes 24 Heures du Mans ![]() qui voient les Pescarolo prendre la tête d'une course qui promet d'être animée ![]() Dés lors le rythme s'accélère dans la régie du site web www.lemans.org ![]() où pas moins de 15 personnes relaient l'information en temps réel ![]() Une information d'une grande complexité en raison des nombreux arrêts aux stands des 49 voitures en course ![]() et des changements de pilotes qui ne tardent pas à se produire comme ici avec Sylvain Boulay sur la WR n°23 du Welter Racing ![]() Une WR n°23 qui devra malheureusement abandonner victime d'une panne concomitante à une sortie de route peu avant la nuit ![]() Ici Martin Short sur sa Dallara Judd ... Si la nuit du Mans est assez courte en juin, la matinée qui suit est très longue et les 4 dernières heures de course éprouvantes pour tout le monde ![]() Encore 5 minutes à tenir pour les mécaniques, les pilotes et les petits reporters ![]() et c'en est terminé. Daniel Poissenot, Directeur de Course vient d'abaisser le drapeau à damiers ![]() L'Audi n°3 du Champion Racing de Miami finit devant la Pescarolo n°16 ![]() L'hymne américain retentit comme ce fut le cas lors de la venue d'Henry Ford en 1967, année de naissance de Tom Kristensen. ![]() Bruno Vandestick ![]() qui acclament les vainqueurs 2005: Marco Werner, Tom Kristensen et J.J. Lehto ![]() ainsi que Dave Maraj, le "Boss" du Champion Racing de Miami ![]() Avec 7 victoires absolues, Tom Kristensen devient le pilote le plus titré de l'histoire des 24 Heures du Mans ![]() et la coqueluche de la presse danoise ![]() Ce qui
n'empêche pas son ainé Paul
Frère de lui objecter une petite erreur de pilotage...
Tom promet de ne pas recommencer.
On veut bien le croire. ![]() Voilà ,
les 24 Heures
2005 et la conférence de presse viennent de se terminer, Patrick
Chaillou
peut enfin respirer ![]() et le japon
dormir...
![]() Place à la 25ème
heure.
Jean Marc Tesseidre d'Auto Hebdo se joint à l'équipe de presse de l'ACO ![]() ... à l'occasion
des 55èmes
24 Heures de "Jacky", lequel a couvert l'événement depuis la reprise d'après guerre en 1949, ![]() nous quittons à regret ceux qui nous ont aidé: David Legangneux journaliste de Le Mans Racing ![]() ... le service de
Presse de l'ACO et tout particulièrement
![]()
... Magalie Sérafin
qui a rendu possibles nos divers reportages Un grand merci à tous, et à Patrick Chaillou qui doit encore subir une interview de ...ConsultingNewsLine En Sarthe les journées font plus de 24 Heures et les semaines plus que 35
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