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<>><> 6 avril 2008 > <> > <> > <> Angers - Marcé 2008 sous les grains > <> > <>
<> Temps maussade le samedi et carrément exécrable le dimanche, malgré de larges plages ensoleillées... devait-on apprendre de source sûre.! Comme chacun le sait il existe des satellites que l'on devrait être autorisé à dégommer à la chevrotine depuis la fenêtre de son bureau pour des raisons de pur salut public. Mais, bon, chacun sait que les giboulées de mars s'étalent en général du mois de février au mois d'avril, dans le meilleur des cas... Pour preuve !...> <> > <> ![]() <> Les 5 et 6 avril 2008 l'aéroport d'Angers - Marcé était l'hôte d'un salon de l'Aviation légère et d'affaires... de nombreuses machines ont fait à cette occasion le déplacement tel ce Cirrus SR 22 américain importé en France par la société Aerotlithe, située à Armenonville > <> > <> > <>Un salon du neuf, de l’occasion et des services...> <>Donc météo glacieuse! Ceci n'a visiblement pas découragé les organisateurs du premier salon de l'aviation légère et d'affaires d'Angers-Marcé, même si certains ténors annoncés n'ont pas daigné pointer le bout de leur nez givré. Parmi les constructeurs à s’être déplacés : Aerolithe, importateur de la marque Cirrus Design et de l’Aquila, qui est venu d’Armenonville avec un Cirrus SR 20 « Glass Cockpit » ; Aéromécanique venu de Marseille avec des Cessna 172, là aussi « Glass Cockpit », Issoire aviation avec un triplace Lionceau et un Lion, Eco Flight (Jacques Gaillard) venu de Genève avec un petit biplace américain « Liberty », Technum enfin, venu avec deux P2002 JF et JR ... Avaient aussi fait le déplacement, quelques ULM... et côté fournisseurs pouvait être noté la très professionnelle présence d’Aviapro (Pierre Labrosse) commercialisant des contrats de maintenance, Skytraining, propoant des services de simulateur, La Boutique du Pilote et Bleu Ciel édition. > <>> <> > <>> <>> <>AM> <>Cirrus SR 22. Le Haut de gamme monomoteur le plus vendu dans le monde: Carbone-Kevlar, Avionics digitale, Hélice tripale, Train fixe... une équation simple qui séduit !> <>> <>> <>Du liberty au Cirrus en passant par les Cessna> <>Donc une bonne moitié des constructeurs annoncés sont donc venus avec des machines fort intéressantes telles qu'en entrée de gamme ce petit biplace école et de croisière dénommé Liberty et fabriqué aux USA. Une machine élégante, ramassée et au maître couple généreux, gage de confort au niveau des épaules et d’un coffre à bagage conséquent. A l'autre extrémité du spectre les amateurs d'avions de croisière rapide auront pu admiré le magnifique Cirrus SR 20, monomoteur de croisière de 200 CV de l'américain Cirrus Design, réalisé en composite dans les usines du Minessota, et qui malgré un train d'atterrissage fixe croise néanmoins à près de 300 KM/H (155 KTS ~ 280 Km/H) ...L'appareil venu en vol des USA avait encore son immatriculation US. Assurément une machine aussi efficace entre les mains d'un privé qui l'utilise pour son travail qu'entre celles d'un membre de club pas trop entraîné, si ce n'est à la recherche d'une machine pas trop compliquée à gérer en vol... Equipé de 2 écrans EFIS la version de base SR 20 équipée d’un V6 Continental de 200 CV coûte, on l’a déjà dit 180 000 Euros. Pour le haut de gamme de Cirrus on trouve le SR 22 de 310 CV croisant à 185 KTS au niveau 75, ce pour environ 220 000 Euros et pour la version Turbo équipée d’oxygène 219 KTS au niveau 250 (~ 7500 mètres) pour 260 000 Euro. Le succés de Cirrus aux USA tient tout particulièrement dans l’équilibre entre performances et facilité de pilotage (il est même équipé en série de parachutes de cellule), une caractéristique qui a toujours été celle de Cessna, qui malgré le caractère plus classique de sa gamme et des vitesses de croisière plus réduites, n'en reste pas moins « la référence » des avions de voyage. Malgré une prévis météo inquiétante, Aéromécanique n’avait pas hésité à faire le déplacement depuis Marseilles avec des machines équipées de tableaux de bord entièrement digitalisés... Jean François Royer, Président du Comité Régional des Pays de Loire, organisateur de l'événement leur en sait particulièrement gré. Etait ainsi préent deux 172 Skyhawk de 160 CV « Glass Cockpit » au prix de 180 000 Euros pour un moteur de 160 CV permettant 120 KTS en croisière(215 KM/H). D'autres constructeurs, aux dimensions plus modestes, n’ont pas fait le déplacement. Ils s’en sont excusé, comme LH Aviation qui réserve une première sortie de son petit Elipse pour "dans peu de temps"... A noter la présence > <>> <>> <>AM> <>Malgré les grains le Cirrus SR 22 rentrera en soirée à Armenonville. Cette machine est équipée IFR et capable de voler sans visibilité.> <>> <>> <>> <>Des petits Lions> <>Côté France, et même si LH Aviation avait temporisé la première sortie de son Elipse, et qu’Apex se soit fait absent, la présence officielle n'était pour autant pas en berne. Ainsi les petits fauves auvergnats APM30 Lion et APM20 Lionceau, appareils métalliques en provenance d'Issoire, haut lieu de l'aviation française, étaient de la partie. Devant l'intérêt des visiteurs, nul doute que le Lionceau, petit triplace métallique, membre de cette catégorie quelque peu "intermédiaire", devrait assurémment faire sa place entre l'école et la croisière! Il est vrai que son concepteur, Philippe Moniot, dont la fille Isabelle représente aujourd'hui la marque, a dans le passé concocté quelques unes des plus remarquables machines de l'aviation d'affaire française, dont le Guépard, version évoluée du Wassmer Super 4.21 munie d'un fuselage métallique... ainsi que quelques planeurs dont le Silène d'Issoire Aviation, premier biplace au monde à être réalisé entièrement en sandwitch composite (1978)... D'ailleurs l’été dernier à l'arrivée du Tour de France Aérien 2007, le maître auvergnat nous dévoilait avoir commencé sa carrière chez Wassmer Aviation sur l'évolution du Squale, planeur de compétition Standard qui devait équiper au Texas l'équipe de France pour les championnats du monde de vol à voile de Marfa en...1968 ! Il y a donc exactement 40 ans... Cet homme là ne peut que s’être bonifié avec le temps, ses productions aussi, comme le bon vin... > <>> <>> <>AM> <>Cessna Skylane, Socata TB 20 Trinidad, Piper Cherockee II ... l'occasion d'oublier une météo pluvieuse et venteuse et grêleuse....> <>> <>> <>Et de l'occasion...> <>Entre les chutes de neige et les chutes de grêle il était possible d'admirer non seulement des machines neuves mais aussi celles d'occasion venues là avec leurs propriétaires aux commandes... 3 d’entre elles auraient trouvé preneur, 2 par de clubs et un par un privé. Le marché de l’occasion reste donc très dynamique. Beaucoup de Piper Cherokee, dont un venu de LA Roche sur Yon, quelques Cessna (172) Skyhawk et(182) Skylane (immatriculé en Allemagne), un très frenchie Socata TB 20 Trinidad, ainsi qu’un franchouillard petit Jodel à train classique et un gros Jodel Mousquetaire rouge venu de Grande Bretagne. Enfin un très texan Mooney dont on me dit qu'il a trouvé acquéreur malgré la température du moment et l'hygrométrie locale... ça fait chaud au coeur de penser qu'une machine de Kerville Texas a trouvé preneur ici ... enfin un peu de douceur angevine sur les bords de Loire!> <>> <>> <>Un bilan mitigé> <>Si la météo ne s’est visiblement pas mise de la partie et que bulletin en main certains ont hésité à faire le déplacement, il est clair que ceux qui sont venus ont joué le jeu et qu’au delà des ventes d’occasion les constructeurs qui ont été présents ont pu prendre des contacts qui pourraient bien pour certains aboutir dés le milieu du printemps. Le parc d’avions privés français a en effet énormément vieilli et le renouvellement qui va avoir lieu pourrait bien primer les machines les plus modernes, lesquelles apportent une véritable révolution ergonomique, des performances largement accrues et un entretient cellule quasi inexistant. Ceci dit, si les propriétaires et les constructeurs qui ont fait le déplacement ont joué le jeu, sur les 21 machines neuves qui avaient été engagées, le bilan fait apparaître que seulement 9 ont réellement fait le déplacement. Les trois petits AT3 école ne sont pas venus, le DA 20 (Eclipse), DA 40 et DA42 de Diamond Aircraft ne sont pas venus, les deux Eco Flighter Diesel d’Apex ne sont pas venus, France aviation et ses Cessna équipés de moteurs Diesel (un équipé du moteur SMA l’autre d’un Thielert) ne sont pas venus, idem pour un Piper équipé là aussi d’un Diesel dont l’importateur italien est encore attendu. > <>> <>> <>France pays de Pachas> <>Parmi les absents deux d’entre eux ont tout particulièrement été repérés du public de connaisseurs : Apex et Diamond. Le plus classique et le plus moderne pourrait-on dire. Faut-il y voir une philosophie ? Il faut croire en tous cas que l'économie française marche bien et qu'ils n'ont pas besoin de travailler en week-end, pour l’un, ou que la presse les encense par trop, pour l’autre...! Pour Diamond on veut bien croire que les choix de représentativité en France aient pu influer quelque peu sur leur non apparition, ce qui n’a pas empêché un joli DA 42 Twin-Star appartenant à un industriel d’Alençon de venir montrer ses deux hélices argentées, mais s’agissant d’Apex qui représente les appareils connus sous le nom de Robin, eux-mêmes issus des anthologiques Jodel, l’absence tient tout bonnement du renoncement. Rappelons que ce constructeur qui n’a pas évolué depuis 40 ans et continue à commercialiser des avions en bois et toile totalement dépassés, a été confronté au rapatriement vers des centres agréés de près de 400 appareils pour des raisons de faiblesse dans les longerons d’ailes. Aussi une présence même symbolique eut été la bienvenue, d’autant que la marque de Dijon est en grand danger : un quadriplace DR 400 de 180 CV en bois et toile neuf sans équipement particulier coûte près de 200 000 Euros alors qu’il est en compétition directe avec des machines modernes telles que le Cirrus SR 20 en Carbone qui avec un équipement de série « Glass Cockpit » et intérieur cuir est proposé à « seulement » 180 000 Euros et ce pour une vitesse de croisière très largement supérieure. Doit-on comprendre qu’Apex ne compte plus que sur l’important parc de DR400 en service et dont l’entretien ou le renouvellement se suffirait à lui-même ? Lors de la présentation du Robin « R 3000 » métallique dans Aviasport d’octobre 1981( soit donc il y a 27 ans, pas moins) Jean Eyquiem concluait son article sur cette machine moderne par « et la gamme bois? Pas question de l’abandonner car elle a toujours ses adeptes fervents et il faut par ailleurs assurer la maintenance et les rechanges du nombreux parc existant »... Rappelons toutefois que le R 3000 et autres avions métalliques Robin feront long feu et que le constructeur de Dijon ne tiendra son salut que dans la perpétuation de sa gamme bois et toile. Il faut donc croire que Jean Eyquiem avait vu jute. Cela dit, les nombreuse déconfitures industrielles de la France ont pourtant montré qu’il est bien fini le temps du bistrot en face de la caserne, le temps des rentes de situation, le temps des prébendes des centres nationaux . Des longerons mal fagotés et c’est tout un parc qui peut partir à la benne. Et chacun reconnaîtra aujourd’hui qu’une version « aile en carbone » du R 3000 aurait sa place aux côté des Cirrus et autres Diamond, d’autant qu’il permettrait une production de série, là où le bois-et toile reste un élégant mais coûteux cousus main. Donc absence d’Apex et de ses DR 400, dont on aurait apprécié de voir notamment les versions triplace Eco Flight à moteur Thielert Diesel Turbo fonctionnant au Kérozène (1, 3 litres et futur 2,1 litres de respectivement 135 et 155 CV) et ce d’autant qu’il semble que le modèle 1,3 litres rencontre un certain succès en club, on est jamais à l’abri d’une réussite, et que, refroidissement moteur réussi, il serait même le seul à assurer aujourd’hui le plein potentiel des moteurs Thielert (1000 heures)... Pour la prochaine édition souhaitons que tout le monde sera sur le pont, la France ne peut se contenter d’être un pays de pachas. > <>> <>Bertrand Villeret> <>> <>> <>AM> <>Cirrus SR 22.> <>> <>> <>Pour info :> <>Info/Break/Techno/D-Jet/Salon%20aviation%20l%E9g%E8re.html> <>> <> Salon du neuf...> <>Donc météo glacieuse! Ceci n'a visiblement pas découragé les organisateurs du premier salon de l'aviation légère et d'affaires d'Angers-Marcé, même si certains ténors annoncés n'ont pas daigné pointer le bout de leur nez givré : Apex, Diamond... il faut croire que l'économie française marche bien et qu'ils n'ont pas besoin de travailler en week-end, ou que la presse les encence par trop... va savoir Charles !... D'autres opérateurs, aux dimensions plus modestes, se sont excusé, comme LH Aviation qui réserve une première sortie de son petit Elipse pour "dans peu de temps"... Cela dit, dans l'ensemble, nombreux sont ceux qui sont venus... avec quelques signatures de contrat à la clef.> <> > <> > <> ![]() <> Cirrus SR 22. Le Haut de gamme monomoteur le plus vendu dans le monde: Carbone-Kevlar, Avionics digitale, Hélice tripale, Train fixe... une équation simple qui séduit !> <> > <> > <> Du liberty au Cirrus en passant par les Cessna > <>Cela dit une bonne moîtié des constructeurs annoncés sont venus avec des machines fort intéressantes telles qu'en entrée de gamme ce petit biplace école et de croisière dénommé Liberty et fabriqué aux USA. A l'autre extrêmité du spectre les amateurs d'avions de croisière rapide auront pu admiré le magnifique Cirrus SR 22, haut de gamme monomoteur de l'américain Cirrus Design, réalisé en composite, et qui malgré un train d'atterrissage fixe croise néenmoins à près de 300 KM/H...L'appareil venu en vol des USA avait encore son immatriculation US. Assurément une machine aussi efficace entre les mains d'un privé qui l'utilise pour son travail qu'entre celles d'un membre de club pas trop entrainé, si ce n'est à la recherche d'une machine pas trop compliquée à gérer en vol... Le succés de Cirrus aux USA tient tout particulièrement dans cet équilibre entre facilité de pilotage et performances. Une carcatéristique qui a toujours été celle de Cessna, qui malgré le caractère plus classique de sa gamme, n'a pas hésité à faire le déplacement avec des machines équipées de tableaux de bord entièrement digitalisés... Jean François Royer, Président du Comité Régional des Pays de Loire, organisateur de l'événement leur en sait particulièrement gré.> <> > <> > <> ![]() <> Magré les grains le Cirrus SR 22 rentrera en soirée à Armenonville. Cette machine est équipée IFR et capable de voler sans visibilité. > <> > <> > <> > <> Des petits Lions> <>Côté France, et même si LH Aviation avait temporisé la première sortie de son Elipse, la présence officielle n'était pas pour autant pas en berne. Ainsi les petits fauves auvergnats APM30 Lion et APM20 Lionceau, appareils métalliques en provenance d'Issoire, haut lieu de l'aviation française, étaient de la partie. Devant l'intérêt des visiteurs, nul doute que le Lionceau, petit triplace métallique, membre de cette catégorie quelque peu "intermédiaire", devrait assurémment faire sa place entre l'école et la croisière! Il est vrai que son concepteur, Philippe Moniot, dont la fille Isabelle représente aujourd'hui la marque, a dans le passé concocté quelques remarquables machines de l'aviation d'affaire française, dont le Guépard, version évoluée du Wassmer Super 4.21 munie d'un fuselage métallique... ainsi que quelques planeurs dont le Silène d'Issoire Aviation, premier biplace au monde à être réalisé entièrement en sandwitch composite... D'ailleurs cet été à l'arrivée du Tour de France Aérien 2007 le maître auvergnat nous dévoiait avoir commencé sa carrière chez Wassmer Aviation sur l'évolution du Squale qui devait équiper au Texas l'équipe de France pour les championnats du monde de vol à voile de Marfa en...1968 ! Il y a donc exactement 40 ans... Cet homme là ne peut donc vraiment pas être mauvais ! Donc il y avait d'excellentes machines, et notamment en provenance d'Issoire.> <> > <> > <> ![]() <> Cessna Skylane, Socata TB 20 Trinidad, Piper Cherockee II ... l'occasion d'oublier une météo pluvieuse et venteuse et grêleuse.... > <> > <> > <> Et de l'occasion...> <>Entre les chutes de neige et les chutes de grêle il était possible d'admirer non seulement des machines neuves mais aussi celles d'occasion venues là avec leurs propriétaires aux commandes... beaucoup de Piper Cherokee, quelques Cessna (172) Skyhawk et Skylane, un très frenchie Socata TB 20 Trinidad, et un franchouillard petit Jodel à train classique, ainsi qu'un très texan Mooney dont on me dit qu'il a trouvé acquéreur malgré la température du moment et l'hygrométrie locale... ça fait chaud au coeur de penser qu'une machine de Kerville Texas a trouvé preneur ici ... enfin un peu de douceur angevine sur les bords de Loire !> <> > <> Bertrand Villeret> ![]() Cirrus SR 22. Pour info : http://www.ecoflight.net http://www.aerolithe.fr http://www.cirrusdesign.com/ http://www.apm.aero/ http://www.diamond-air.at http://www.aerospace-valley.com/fr/agenda/2007/ Copyright Quantorg 2008 pour ConsultingNewsLinne Tous droits réservés Reproduction interdite > |
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