L'invité de la rédaction 
Juin-juillet  2005  
Special Le Mans
Interview: Jean Claude Plassart
Président, Automobile Club de l'Ouest
L’Automobile Club de l’Ouest est né en 1906 afin d’organiser le premier Grand Prix de l’Automobile Club de France. Avec à sa tête un homme comme Georges Durand, chez qui germera en 1922 cette idée de créer une course d’endurance de 24 heures. Et c’est ainsi qu’en 1923 naquirent les premières " 24 Heures du Mans " de l’histoire… A l’occasion de sa 73ème édition, un grand cru, le président de l’ACO répond à nos questions sur une course qui aura battu nombre de records cette année : celui de l’affluence avec 230 000 spectateurs, et le nombre de victoires absolu pour un pilote: 7 pour le Danois Tom Kristensen. Mais au-delà de l'aspect sportif, les 24 Heures du Mans sont avant tout une "sacrée" organisation.  Jean Claude Plassart nous en dévoile certains aspects.


Jean Claude Plassart, vous êtes depuis décembre 2003 le "nouveau" Président de l’ACO. Peut-être un mot général, pour commencer, sur cette association dont vous avez la charge.

Jean Claude Plassart : L’ACO va fêter ses 100 ans l’année prochaine. Un sacré bout d’histoire, donc… Qui a vu le jour en même temps que nos automobiles commençaient à peupler nos routes, avec toutes ses conséquences. Et il faut savoir que l’idée des créateurs de ce Club prend notamment sa source en réaction au sentiment que l’automobile n’est pas bien accueillie par la population : rappelons que dans certains villages, on jetait des pierres sur les premières automobiles qui passaient... Donc la défense de l’usager de l’automobile, mission du Club créateur des 24 heures, est un aspect moins connu, mais il est resté tout au long de ce siècle d’histoire comme une constante… Jusqu’à nos jours, où nous nous élevons contre le fait que dans ce symbole que sont les contrôles radar automatiques et massifs, l’usager est d’entrée suspect, voire criminel en puissance. Dans cette lente dérive vers l’autophobie, nous nous sommes constamment attachés à faire entendre la voix et les actions de l’autophilie… C’est donc un premier point : l’ACO a toujours aidé la vie de tous les jours des automobilistes : contrôles techniques gratuits, on a longtemps été les seuls, et puis la formation : des conducteurs, des motards, des jeunes, des professionnels, etc. Formation sur la route, mais aussi dans les prétoires, dirais-je, pour défendre l’automobiliste d’un point de vue juridique, en cas de conflit avec la maréchaussée ou les garagistes, par exemple. C’est un pan très important de notre activité, mais ce n’est évidemment pas le seul : dès le départ, les heureux propriétaires de véhicules à moteurs ont voulu en découdre entre eux en faisant la course. C’est comme cela que le sport automobile est né. L’Automobile Club de France avait demandé, fin 1905, que soit organisée une course pour remplacer la coupe internationale Gordon-Bennett, et l’Automobile Club de la Sarthe (qui deviendra l’ACO) a présenté le "meilleur dossier". Le premier Grand Prix "de France" s’est donc déroulé sur les routes sarthoises, sur un circuit de plus de 100 km, et il a fédéré les énergies et les idées à l’origine de la course que vous connaissez aujourd’hui... La double spécificité de notre club, c’est donc cette particularité : club de défense et d’aide à l’usager de la route d’un côté, et entreprise sportive de l’autre, avec l’amélioration des technologies en point d’orgue. Ainsi Le Mans a été un laboratoire extraordinaire: ligne jaune axiale, phares à iode, essuie-glaces, freins à disques,  ABS, injection directe, etc... Et on garde aujourd’hui cette dualité que l’on retrouve avec les hommes : on a ainsi aux côtés de nos 130 permanents beaucoup de bénévoles, dont 1 500 commissaires de piste, des centaines de médecins et des infirmiers... en tout entre 2 000 et 2 500 personnes qui se mobilisent autour des divers événements qui ont lieu dans l’année. Si l’on n’avait pas le Club, on n’aurait pas tous ces bénévoles, et l’on ne pourrait sans doute pas organiser la course avec des employés privés. Les 1 500 commissaires sportifs acceptent ainsi toute l’année d’acquérir de l’expérience, formation, présence sur des courses de moindre importance, et acceptent pour les 24 Heures de venir « camper au Mans » pendant une semaine. C’est pour eux un grand plaisir d’être acteurs, mais s’il n’y avait pas cet « esprit club » attaché à l’endurance, on n’aurait pas les moyens de financer autant de personnes. Rappelons que l’ACO est une association de loi 1901, et c’est un point important, car nous ne sommes pas une société commerciale au strict sens du terme. Nous sommes une association d’hommes et de femmes tournés avec passion vers un but commun, l’auto, la moto, les camions, bref les sports mécaniques… et supporté, porté, par les bénévoles.


Le Mans 2005 passe pour une grande réussite. Peut-on glâner quelques chiffres?

Jean Claude Plassart : Réussite, oui, grâce à plusieurs facteurs : d’abord on a eu un beau plateau comprenant en même temps des voitures conformes à l’ancien règlement et celles alignées sur le nouveau. Pour les « nouveaux », les petits constructeurs comme Pescarolo et Courage ont été très réactifs et ont fabriqué très vite des prototypes performants, en particulier Pescarolo. Les « anciens », tel Audi, étaient un peu pénalisés (poids, brides) mais avec des modèles qui avaient fait toutes leurs preuves. Ce réajustement des performances annonçait une belle course pour la victoire au général, et ce fut le cas. En catégorie « Grand Tourisme », on a eu une belle course également avec les nouvelles Chevrolet C6R, le retour d’Aston Martin (vainqueur en 1959) et ses magnifiques DBR9. Belle course aussi en GT 2 avec deux marques aussi illustres que Porsche et Ferrari... Donc le plateau global était très alléchant, et contrairement  à l’année précédente, la course était ouverte : on ne savait pas qui allait gagner. Un suspense toujours appréciable... Sur ce, l’attrait déjà considérable a été amplifié par l’arrivée de Sébastien Loeb chez Pescarolo, un événement médiatique dont je ne soupçonnais pas l’ampleur. Enfin il a fait beau, ce qui a contribué à faire venir un large public, 230 000 personnes.  Donc 2005 est définitivement un bon cru.


Peut-on évoquer le bilan, notamment  financier de ce 73e millésime?

Jean Claude Plassart : Nous ne sommes pas une société commerciale, comme je vous l’ai dit, ce qui complique un peu les analyses... Et compte tenu des investissements structurels très importants depuis une quinzaine d’année, nous ne sommes plus propriétaires des infrastructures : ce sont les collectivités locales et territoriales, regroupées en un Syndicat d’économie mixte. A ce Syndicat, nous payons un loyer… proportionnel aux investissements d’infrastructures engagés. Or l’entretien des routes est colossal. Et chaque année, pour des raisons de sécurité, les différentes fédérations sportives nous obligent à réaménager des courbes, des bacs à sable, des grillages... Donc, pour en revenir à votre question, je dirais que nous manions pas mal d’argent sur les 24 Heures, de l’ordre de 16 millions d’euros, dont 1,5 million de droits TV, mais pour des résultats assez faibles, car les charges de fonctionnement et les coûts de structure via les loyers sont importants... Ceci dit, il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer. On vit pour nos 100 000 adhérents du Club et pour tous les événements que nous organisons. Aussi 230 000 spectateurs (il faut remonter à 1974 et l’époque des grands bagarres pour trouver le même score,  soit avant les effets de la première crise pétrolière) et + 15%  par rapport à l’année précédente, cela permet de rendre ces résultats liés aux 24 Heures moins faibles.


Ce qui constitue l’essentiel de vos recettes, ou bien les autres événements abondent-ils à même hauteur?

Jean Claude Plassart : Les 24 Heures Auto c’est notre plus grande course, mais c’est aussi la moitié de nos spectateurs. Pour les 24 heures Moto, on fait 70-80 000 visiteurs, Grand Prix de France Moto 70-80 000 aussi, 24 Heures Camions 30 000, et tous les 2 ans Le Mans Classic environ 50 000… Le Mans Classic où pendant 24 heures s’affrontent divers plateaux de voitures anciennes ayant fait Le Mans, et qui a eu beaucoup de succès en 2004, pour sa deuxième édition.


Les 24 Heures, c’est un an de travail. Et dés que la course est lancée, tout est un peu dit pour les administrateurs. Que fait le Président justement, pendant ces 24 Heures?

Jean Claude Plassart : Il reçoit beaucoup et rencontre beaucoup de monde. Le président de l’ACO, qui est un retraité, passe beaucoup de temps, toute l’année durant, en "relations publiques" mais malgré cela, les interlocuteurs venus des USA et du Japon veulent le voir pendant les deux jours que dure la course… Donc je ne vois pas la course, mais j’ai vu beaucoup de monde !


Passe-t-on facilement d’un groupe international comme Carrefour à une association sportive comme l’ACO?

Jean Claude Plassart : C’est un changement de dimensions. J’étais Président des Comptoirs Modernes, et quand Carrefour a racheté CM, j’ai endossé la responsabilité des supermarchés, soit 2600 sites et 85 000 employés dans 10 pays. On était 4 Directeurs Généraux (dont Vincent Mercier aujourd’hui Directeur de Roland Berger Paris ). Mais surtout, c’est une nouvelle responsabilité au sein d’un ensemble où les gens sont unis par une même passion : le sport automobile, qu’on soit "bénévole" comme moi ou permanent comme votre confrère Patrick Chaillou qui a pris cette année la Direction de la communication. On aime le sport mécanique, les 130 permanents, les 2 500 participants, les 100 000 membres du Club. Tout le monde est là tous les week-ends de course, au bord de la piste. Le Mans est un des 3 grands circuits au Monde avec Indy et Monaco. C’est une fierté, et cela se ressent dans l’engagement de chacun. Ce que je trouve extraordinaire, ce sont les 1 500 commissaires et les 600 infirmiers bénévoles. C’est quand même attachant et admirable... Et c’est la grande différence avec mon activité précédente.


Cette année, la semaine des 24 Heures du Mans a pris 15 jours avec les essais préliminaires. Allez-vous poursuivre dans ce sens?

Jean Claude Plassart : La semaine "en plus",  l’idée nous a été soufflée par les dirigeants américains de l’American Le Mans Series, Don Panoz (Elan Motorsport / ALMS) et Scott Atherton (CEO ALMS), qui nous ont fait réfléchir sur ce concept. Auparavant, les préliminaires étaient en avril, voire début mai. Pour les équipes US et japonaises, et compte tenu du calendrier des autres courses, notamment l’ouverture de la saison à Sebring en mars, c’était difficile à gérer : transport en cargo plus 3 semaines de voiture indisponible... Avec 15 jours regroupés en une quinzaine de juin, cela résoud le problème. On a donc pris cette décision. Tous les constructeurs étaient ravis, les Européens aussi et il n’y a eu que des satisfaits. Donc la pérennité me semble de mise…


La  formule est intéressante pour l’avenir où il y pourrait y avoir  place pour des courses, des congrès, de l’incentive au cours d’une  "Quinzaine des sports mécaniques", référence à la quinzaine commerciale qui avait lieu dans les rues du Mans dans les années 60, d’autant que le circuit jouxte le Parc des expositions et l’aéroport.

Jean Claude Plassart :   Pour cette quinzaine, la deuxième semaine est bloquée par le "Pesage" (vérifications techniques), les Essais et bien sûr la course. Mais pour la première, les voitures sont là et les pilotes peuvent l’être. Cette année, on avait ouvert la piste. Les écuries n’ont pas été intéressées car les voitures étaient prêtes, et que l’ouverture aux essais concernait le "petit" circuit, le Bugatti (le grand emprunte des voies nationales qui ne peuvent être neutralisées 15 jours). Mais on pourrait faire des "Salons de l’Auto", "Proto "... dans l’avenir. On réfléchit à tout cela. Si les consultants ont des idées, on est preneur. Ces manifestations seraient un plus pour les constructeurs, équipementiers, manufacturiers, et il pourrait y avoir des courses sur piste, des colloques... Cette année, c’était le test. Pour l’an prochain, toutes les idées sont les bienvenues pour cette "Quinzaine des sports mécaniques" comme vous dites.


2006 sera donc le centenaire de l’ACO. Comment voyez-vous l’avenir?

Jean Claude Plassart : On va assister au retour de Peugeot en 2007, bonne nouvelle. Un constructeur français au Mans avec un Diesel qui pollue moins et consomme moins, et qui va dans le sens de notre innovation technologique et d’impact sur l’environnement. On a d’ailleurs mis en place cette année un Prix pour la consommation et le bruit. Toutes les voitures auront ce Challenge, car on est soucieux de l’environnement.  On veut relancer un peu les indices, comme l’indice énergétique qui était basé sur la consommation. On va y ajouter la notion de bruit. En compétition il faut des décibels bien sûr, sans cela les spectateurs seraient frustrés, mais si on écoute une Audi qui est silencieuse, c’est aussi beau, très harmonieux. Ce qui m’amène à la troisième innovation : Audi va sortir une nouvelle voiture pour 2006 (la R10 qui succédera à la R8) et Porsche devrait faire son retour en Proto. Avec les Pescarolo, Courage, Dome, Lola, etc., ce devrait être animé en LM P1 et 2. En GT, il y aura les Corvette, Aston Martin, et l’on attend une "marque italienne" qui devrait annoncer son retour, c’est une autre bonne nouvelle. D’autre part, le Japon devrait faire son entrée en GT. Donc en 2006, il y aura un superbe plateau et je l’espère une autre très belle course.


L’infrastructureaussi je crois devrait évoluer dans un proche avenir. Qu’en sera-t-il?

Jean Claude Plassart : Rallongement des stands en 2007 en fin de travaux. Sur le plan confort du public et des partenaires, il va y avoir dès 2006 un nouveau "Village", qui avait 40 ans. Les collectivités locales et la ville y contribuent à hauteur de 15 millions d’euros de même que pour la réfection des paddocks, un peu obsolètes et trop petits. Il y a eu pour cela un concours d’architectes et le projet qui a été retenu est franchement séduisant. Mais cette projection dans les 30-40 prochaines années étaient nécessaires en termes de fonctionnalité, mais aussi d’image et de notoriété. Car nous sommes une épreuve connue dans le monde entier. Je suis allé au Japon récemment et là-bas les sondages montrent que 75% des Japonais connaissent Le Mans. Au USA aussi, notamment grâce à la formule ALMS qui utilise notre règlement. USA, Europe, Japon, les trois grands pôles économiques de la planète connaissent et aiment le Mans. Cela éclaire le nouveau siècle que nous allons attaquer... dès 2006.


Mais les 24 Heures du  Mans ne souffrent-elles pas d’un déficit d’image au sein même de l’Hexagone?

Jean Claude Plassart : En France, je pense qu’on n’est pas assez connus, c’est vrai. Donc assurément il y a intérêt à développer le côté médiatique et en premier lieu la télévision. Si l’on veut développer un intérêt, il faut convaincre un large public que ce qui se passe dans la course,  dans les stands, avec les pilotes, les mécaniciens et sur les bords de la piste c’est une expérience humaine incroyable, ce qui est un plus par rapport à des événements très médiatisés comme la F1... Si l’on se compare à Roland Garros qui sait rassembler les hommes d’affaires, il nous faut aussi faire le spectacle dans les tribunes.  Il faut aussi un peu de "Jet Set" avec quelques grandes vedettes médiatiques. J’ai été, je le répète, soufflé par l’effet qu’a provoqué l’arrivée de Sébastien Loeb (qui venant de gagner le Championnat des Rallyes en Turquie a été rapatrié par jet privé et hélicoptère jusqu’au Mans pour venir en fin de séance d’essais se qualifier). Tous les médias ont repris l’événement. Il faut certainement privilégier la présence des spectateurs et des décideurs parisiens pour faire venir le monde des affaires au cours de la semaine, et maintenant des quinze jours que durent les 24 Heures. Cette année, on a affrété un TGV spécial le samedi soir avec une liaison spéciale par bus. Pour l’instant, il n’y a eu que peu de clients mais cela devrait s’améliorer en 2007, avec l’habitude créée et la ligne de tramway qui desservira le circuit à partir de la gare TGV.


L’ACO exporte sa formule via les courses ALMS aux USA, et LMES en Europe. Cette année, il y aura une course à Istambul. Peut-on rappeler l’historique de ce développement et dévoiler quelque peu les projets vers l’Est et l’Asie qui sont  en cours?

Jean Claude Plassart : On travaille depuis toujours en liaison avec les constructeurs et ceux-ci nous disaient devoir attendre un an pour retrouver une course de ce niveau fabuleux, ce qui était long pour eux comme pour leurs sponsors. D’où l’idée de s’associer avec Don Panoz pour des courses aux USA, dont on peut dire qu’il y en a maintenant environ une par mois pendant 9 mois. Ainsi des écuries prestigieuses comme
Chevrolet Corvette (GM), Saleen (Ford), Panoz... peuvent courir sur leur marché domestique avec le règlement du Mans, puis venir ici une fois par an. On a ensuite décidé d’élargir la formule à l’Europe sur des circuits mythiques : Spa-Francorchamps, Nurburgring, Silverstone, Monza... et l’on a pu constater que de nombreux constructeurs étaient intéressés. J’ai rencontré plusieurs fois Peugeot pour les faire venir au Mans et le fait d’aller en Italie, en Allemagne, en Angleterre et en Belgique, qui sont des marchés intéressants pour eux, ont achevé de nous convaincre de développer cette série LMES. Bon, pour la suite on va sûrement courir en Chine, ce qui intéresse toujours les entreprises, et en l’occurrence les constructeurs. On sera aussi au Japon en octobre 2005 pour un Le Mans Classic, car les Japonais ont envie d’importer ce label Le Mans. S’il obtiennent en retour un accroissement de notoriété et de vente de voitures, les constructeurs accourront, j’en suis sûr...


Dernier point , Monsieur le Président : où se situe dans ce développement le  "Club des 24 Heures"  que vous avez récemment créé pour les chefs d’entreprise?

Jean Claude Plassart : Cela procède de la même idée. Il s’agit d’un "cercle". Les constructeurs ont besoin d’une visibilité télévisuelle, les sponsors aussi, sinon ils ne font pas d’investissements ; donc il faut développer la fréquence de passage à la télé ; donc le côté "people", ou plutôt "Place to be", et faire en sorte que les entreprises françaises et étrangères se sentent l’obligation d’être vues aux 24 Heures du Mans... Or je suis un ancien  "patron" d’une entreprise du CAC 40, et j’ai constaté que dans ce milieu, beaucoup de mes confrères disaient ne jamais être allés au Mans. Donc j’ai voulu créé un Club pour avoir des ambassadeurs et faire, passez-moi l’expression, "tache d’huile" dans le milieu des entreprises, afin que les gens s’y retrouvent et traitent des affaires. Les chefs d’entreprises peuvent y participer. Il y a un membership et une participation à la vie du Club avec possibilité de monter des opérations des "deux côtés" : les entreprises se retrouvent et peuvent rencontrer leurs clients.


Ne trouve-t-on pas là le lien avec les opérations d’incentive qui pourront avoir lieu dans l’avenir au cours de cette "quinzaine" qui précédera la course?

Jean Claude Plassart : Bien sûr. On est en phase de réflexion et l’on est ouvert à tout. On aura 15 jours pendant lesquels on pourra faire plein de choses. Donc place à l’imagination.


Est-ce une  "porte ouverte" aux consultants ?

Jean Claude Plassart : J’espère qu’ils viendront !


Propos recueillis par Bertrand Villeret
Rédacteur en chef, ConsultingNewsLine

JC Plassart


Pour info:
www.lemans.org

Whoswoo: Jean Claude Plassart

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JC Plassart




Pescarolo
Dés 14 Heures les voitures son mises en pré- grille,
 à l'instar de cette Pescarolo n°16 avec laquelle Emmanuel Collard a décroché la
 Pole position 2005


Plassart grille
Le Président de l'ACO passe alors en revue l'ensemble de la grille, à commencer par la voiture de tête


PescaroloUn moment de détente  avant de  passer une grande partie des 24 Heures à recevoir  les officiels et les délégations étrangères


Pescarolo
Telle l'ALMS (Amercian Le Mans Series) représentée ici par son Directeur,
 Scott Atherton, Président et CEO du Panoz Motor Sports Group


Pescarolo
un "patron " de l'ALMS très concentré lorsque retentit l'Hymne américain,
prélude à la victoire absolue de l'audi du  Team Champion et à la victoire du Corvette Racing en GT

PescaroloCoup d'oeil du Président à sa montre. Il est bientôt 15 Heures, la piste va devoir être dégagée pour laisser place à la grille du départ "lancé"


Pescarolo
Dernier regard du Président à "sa" piste, qui va bientôt être fermée alors que retentit déjà la Marseillaise...
















































































































































































































































































































































Reportage photo:
B. Villeret,
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