Etudes économiques
Juin -juillet 2005  

Protiviti:
Baromètre 2005 du Risk Management


81 % des sociétés cotées ont mis en œuvre une politique de gestion des risques contre 64 % des non cotées selon le dernier Baromètre du Risk Management de Protiviti


Les risques liés à l’information et au pilotage parmi lesquels ceux liés aux reporting financiers et à la communication financière, sont ceux qui ont connu une des plus fortes progressions dans l’échelle de perception des risques à la tête de laquelle arrive l’insatisfaction client. La concurrence, la sécurité informatique, le marché et ses évolutions ainsi que l’environnement réglementaire sont toujours considérés comme des risques majeurs. Pour mieux les appréhender, les directeurs financiers insistent sur la nécessité de mettre en place des outils dédiés et des systèmes de reporting permettant une identification accélérée des risques. Cependant, il existe de grandes disparités sectorielles dans la gestion  des risques et les réponses qui y sont apportées. C’est ce que révèle le baromètre du risk management Protiviti mené pour la troisième année consécutive auprès des directeurs financiers des grandes entreprises françaises.
L’étude a été conduite courant mars 2005. Les entretiens réalisés par TNS Sofres par téléphone sur système CATI (Computer Assisted Telephone Interview), ont été conduits auprès des Directeurs Financiers de 100 grandes entreprises françaises (chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros).

Face aux attentes des clients, aux obligations de plus en plus pressentes  de transparence, la gestion des risques est devenue l’affaire de tous. Le baromètre Protiviti met en perspective les pratiques actuelles et les grandes tendances du risk management en France au regard de l’évolution récente du cadre législatif et notamment de la Loi de Sécurité Financière, des IFRS ou encore du Sarbane Oxley Act. 


La gestion du risque est moins une gestion globale qu’une gestion différenciée dans laquelle chacun doit jouer un rôle

De plus en plus, les directions générales ont un rôle majeur et central dans la politique de gestion des risques. Elles sont, pour 79 % des directeurs financiers, davantage mises à contribution et de façon plus directe. On observe le développement à tous les niveaux d’une véritable culture et d’une prise en compte du risque dans les activités stratégiques et opérationnelles. Les opérationnels sont sollicités directement sur la maîtrise de leurs risques au travers, notamment, des systèmes d’auto-évaluation (cités par 75 % des personnes interrogées). La fonction "contrôle interne" devient un des éléments organisationnels majeurs de la gestion des risques pour 72,2 % des directeurs financiers à côté de l’audit interne qui demeure la première fonction citée (83,3 %), dans le processus d’identification et d’évaluation des risques.
«Depuis trois ans, on constate une diminution progressive des citations relatives à une gestion globale des risques, concept probablement jugé trop général par les directeurs financiers et pas suffisamment précis et pragmatique
», estime Jonathan Burnett, Managing Director de Protiviti. En revanche, «d’après les directeurs financiers, la gestion des risques doit intégrer tous les types de risques mais en les gérant de façon différenciée».



Un besoin de pilotage qui passe par des outils de reporting et des tableaux de bord dédiés
Les directeurs financiers considèrent que le pilotage des risques et l’amélioration de leur contrôle passent par le développement d’outils dédiés. 94, 6 % d’entre eux estiment que ces outils devront permettre d’accélérer l’identification de ces risques, premier critère de performance qu’ils identifient pour une gestion efficace des risques. 2004 fut l’année de la cartographie des risques, 2005 est placée sous le signe du développement de tableaux de bord et de systèmes de reporting pour 83 % contre 73 % l’an dernier. La mise en place de tableaux de bord spécifiquement dédiés à des indicateurs de risques voit un fort développement en passant de 61 % en 2003 à 74 % en 2005.
Selon Francis Miard, Managing Director de Protiviti et responsable du baromètre Risk Management :  «les directeurs financiers demandent de plus en plus d’informations sur les risques et attendent que les risques soient identifiés plus rapidement. Désormais, la vitesse est aussi devenue un critère de performance».


Une crainte accrue des risques liés à l’information pour la prise de décision
Alors que la gestion des risques était avant tout centrée sur les risques internes auparavant, l’élément majeur de 2005 est l’intégration de plus en plus systématique des risques liés à l’information pour la prise de décision dans son périmètre : 81,9 % en 2005 contre seulement 64,3 % en 2003. 20 % des directeurs financiers estiment que le risque "Reporting financier et communication financière" est majeur contre 13 % en 2003. A l’heure où la communauté financière attend une plus grande fiabilité des données financières, sa criticité est en hausse depuis trois ans.


Politique de gestion des risques : l’écart se creuse entre sociétés cotées et non cotées.
81 % des sociétés cotées contre 64 % des non cotées ont mis en œuvre une politique de gestion des risques. 87 % des sociétés qui n’en sont pas dotées veulent en développer une dans les deux années qui viennent contre seulement 38 % pour les sociétés non cotées. Existence d’une fonction « contrôle interne » et comités d’audit sont aussi des éléments  beaucoup plus généralisés dans les sociétés cotées du fait des obligations réglementaires (influence des projets LSF et IFRS).  Les comités d’audit sont intégrés à la politique de gestion des risques pour 76, 5 % des sociétés cotées contre 54 % des non cotées.



BV selon communiqué Protiviti


Rapport (pdf): 


Baromètre Risk Management 2005 (France)
Baromètre Risk Management 2004 (France)

Copyright: Protivity 2004 - 2005

Pour Info:
http://www.protiviti.com/



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