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11 juin  2003

Trivium s'associe aux cabinets conseil autour d'une offre dédiée aux RH 

Après l’époque pionnière de UMAP, le logiciel basé sur les "arbres de la connaissance" , Trivium a fait une entrée remarquée chez les consultants avec une offre basée sur un ensemble logiciel dédié à la cartographie des compétences. Cette offre adaptée au management des équipes et aux fusions-acquisitions a sût attirer l’attention des cabinets conseil spécialistes des RH

On connaissait le logiciel UMAP et ses « arbres de la connaissance » que l’éditeur français Trivium avait réussi a imposer au marché du KM. On appréciait ainsi les superbes aquarelles « à la Folon » que ce logiciel permet d’esquisser à partir d’un ensemble de données non structurées. On imaginait toutefois difficilement, et ce malgré un coup de maître avec IBM, l’avenir de cet éditeur hexagonal sur des marchés globalisés qui ne priviliégient guère les petites structures et leurs produits hyper-techniques. Avec l’intégration de UMAP et GINGO dans une offre dédiée à la cartographie des compétences dont l’efficacité se révèle pleinement dans le staffing de projets ou encore dans la gestion humaine des fusions - acquisitions, Trivium montre qu’il est devenu non seulement un éditeur de niveau international mais aussi une société bien encrée dans la logique conseil de ce début de siècle. Pour l’éditeur du Boulevard de Sébastopole auquel avait été posé il n’y a pas si longtemps le problème de la gestion des connaissances humaines il s’agit en quelque sorte d’un retour aux sources ! Et quoi de plus naturel pour un éditeur que « le retour au source » ? Rencontre avec un éditeur pas comme les autres.


Une vision capital humain dès le départ
Tout commence en 1991 lorsqu’ Edith Cresson demande à l’académicien Michel Serre de travailler sur la reconnaissance des savoirs. Le Premier Ministre de l’époque avait eu l’intuition que l’exclusion pouvait être liée à l’absence de reconnaissance des savoirs par le corps social. Michel Serre, Pierre Lévy et Michel Authier mettent alors au point le concept des « arbres de la connaissance ». Ce dernier repose sur un principe aussi simple que fondateur : « on ne peut comprendre et analyser que ce que l’on voit ». L’acte de fois initial étant prononcé le développement du concept va passer par une bonne dose de technologies algorithmiques afin de permettre de visualiser les liens qui existent entre des objets aussi divers que le contenu de fichiers ou encore les savoir-faire et les connaissances d’un groupe d’individus. En 1991 Trivium est fondé autour de l’exploitation du concept par les trois associés : Michel Serre, qui en devient administrateur, Michel Authier, enseignant à l’EN et à la Sorbonne qui enprend la responsabilité en tant que directeur scientifique et Pierre Lévy qui apporte en sociologue une sensibilité à la cyberculture. Leur approche privilégie dés le départ une vision du capital humain. Trivium n’est alors qu’un petit laboratoire de recherches centré autour d’un embryon de produit. Les objets qu’il développe vont pourtant rapidement se révéler d’une grande efficacité dans la gestion des connaissances et en particulier dans la gestion de l’incroyable quantité d’information que l’internet rend accessible. Deux produits phares : UMAP qui permet la cartographie des informations non structurées et GINGO pour l’information structurée vont apparaître et trouver un usage immédiat chez les internautes. Jusqu’en 98 la société va se spécialiser dans le KM autour de ces deux produits et devenir progressivement un éditeur reconnu dans un monde où force est de constater que 90% de l’information est non structurée ! UMAP sera même un success story et vendu à Lotus qui le commercialisera sous le nom de Kartograph. Aujourd’hui cette « technologie » est incluse dans le KM d’IBM. A partir de 1999 toutefois UMAP et GINGO ne seront plus vendus et seront incorporés dans See-K, un logiciel lié à une offre RH intégrée qui en est déjà à sa version 3.2. Dés lors le CA s’envole : 1,7 Millions d’Euro en 2001, 2 en 2002 et 2,5 prévus en 2003 pour une équipe de 25 personnes. Aujourd’hui un nouveau management a pris la direction, Michel Authier continuant à assurer la direction scientifique. La R&D et le marketing ont été regroupés. Enfin, cerise sur le gateau, il existe même un représentant à Chicago en appui des partenariats outre-atlantiques.


Une vision imagée des ressources humaines
Pour bien comprendre ce que la cartographie des connaissance peut apporter à l'entreprise, il n'est pas de meilleur exemple qu'une image générée par le logiciel See-K (cf image en fin de texte). Ainsi apparait sous forme d'arborescence l'ensemble des structures de savoir-faire de l'entreprise et il n'est nul besoin de bien connaître l'infographie ou les Ressources Humaines pour bien comprendre que l'on a sous les yeux "la carte des savoirs" détenus par le personnel de l'entreprise. Ainsi toute entreprise présente un socle d'où partent des troncs ( financiers, informaticiens ...) lesquels se subdivisent en branches (spécialistes Hardware, spécialistes systèmes ...) et sous branches (OS, réseaux, applicatifs ...) et autres ramifications (oracle, PeopleSoft, J.D. Edwards...)... bref, autant de subdivisions qu'il convient de gérer et d'ajuster en fonction des besoins de l'entreprise et de son évolution (développement, fusion-acquisition). Par le jeu des surfaces et des couleurs il est alors possible de rendre c ompte du nombre d'employés ayant les compétences décrites et de faire apparaître ou disparaître certaines caractéristiques en fonction de listes à cliquer situées de chaque côté de l'écran. Le reste est affaire de démonstration, nous en resterons là pour ce qui est des explications techniques. Une chose est sûre: si cette cartographie n'avait pas existé il aurait fallu l'inventer... Fort heureusement Trivium l'a fait et n'en est pas resté là.

      Image Trivium


Une opportunité pour les cabinets conseils
Trivium s’est donc progressivement transformé en société de conseil, même si « notre métier de base est celui d’éditeur » s’empresse-t-on de rappeler boulevard de Sébastopole. Parmi les premiers clients de cette offre de conseil on peut sans difficulté observer de grands noms : Groupama, Azur, Total, ABB, Peugeot ... ainsi que les fontionnaires de la Ville de Genève. De réels succès donc et qui ne vont pas sans un certain nombre de partenariats. Ainsi quelques Prime Partnerships avec de grands cabinets bien implantés dans la gestion des ressources humaines : Accenture, IBM-GS, Cap Gémini-Ernst & Young pour ne citer que les plus importants... Aussi de façon très claire et élégante Trivium a fait son entrée dans le monde du conseil. Ce qui n’empêche pas du côté du Boulevard de Sébastopole de rester mesuré et ouvert. On se laisserait même aller à suggérer que l’on ne serait pas insensible à toute association avec des cabinets d’envergure plus raisonable dés lors que le projet présenterait de sérieuses garanties. Les consultants indépendants et les cabinets de taille intermédiaire seraient dés lors bien avisés de se faire remarquer du petit éditeur français : une offre bien calée sur fond de réformes structurelles et de consolidation d'entreprises et l’offre de Trivium n’en apparaît que plus opportune.

Bertand Villeret


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