>> Edito
Oct  2004
Les turbulences dans le secteur conseil ne sont pas encore terminées 

La baisse des titres Altran et Capgemini, indépendamment des facteurs respectifs de déclenchement, est là pour rappeler en cette rentrée morose que les turbulences agitant le conseil sont loin d'être terminées... et les secteurs technologiques ne sont pas les seuls touchés comme en atteste la consolidation qui se met en place dans les RH et le social

En effet les zones de turbulences se succèdent comme les ouragans sur la Floride. Après les difficultés d'Altran voici celles de Capgemini. S'il ne s'agissait pas des deux plus beaux fleurons de l'export de services intellectuels français, l'événement ne prêterait pas à inquiétude. L'automne accouche ainsi de deux paradoxes: le premier tient à une exclusion française de la reprise mondiale (mais s'agit-il vraiment d'un paradoxe?), le second au retour des recrutements dans les secteurs technologiques en dépit de leur repli momentané sur les marchés. Les paradoxes de cette rentrée sont d'ailleurs légions et vont au bien delà de ceux que nous venons de citer. Le Mondial de l'automobile qui s'est ouvert en plein marasme du secteur n'a-t-il pas battu tous ses records d'affluence et les prévisions à long terme pour l'automobile (15% du PIB) ne sont-elles pas optimistes comme l'affirme une étude de Mercer Management Consulting  (Cf. notre dossier du mois)? A ces zig - zag du réel, le conseil répond à l'aide de ses deux armes habituelles: la création de niches et la consolidation par le haut. Petite nouveauté toutefois en cet automne pluvieux, le secteur du social et des ressources humaines est lui aussi touché et n'échappe plus à ce mécanisme comme en atteste le rachat de Bernard Brunhes Consultants  par le groupe BPI .

Bertrand Villeret,
Rédacteur en Chef  de ConsultingNewsLine


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